Guerre en Ukraine : démineurs ratissent région frontalière Biélorussie, mines russes menacent.

Reportage



  

    
      
    
      

  

  
    Guerre en Ukraine : à la frontière avec la Biélorussie, des démineurs ratissent la région "centimètre par centimètre"
 Un tiers de l'Ukraine pourrait être affecté par des mines russes, selon l'ONU. C'est notamment le cas dans la région de Tchernihiv, au nord du pays, près de la frontière avec la Biélorussie et la Russie.

Selon les informations fournies par l’ONU, environ un tiers du territoire ukrainien pourrait être touché par la présence de mines russes. Cette menace est particulièrement préoccupante dans la région de Tchernihiv, située au nord du pays, à proximité de la frontière avec la Biélorussie et la Russie. La présence de ces engins explosifs pose un grave danger pour la population locale et entrave le développement économique de la région. Les autorités ukrainiennes doivent donc redoubler d’efforts pour sécuriser ces zones et protéger les civils des risques liés aux mines.

L’Ukraine, parsemée de mines après l’invasion russe

Il y a près de deux ans et demi, l’Ukraine est devenue l’un des pays les plus touchés par les mines au monde, à la suite de l’invasion russe. Selon l’ONU, un tiers de son territoire pourrait être impacté, notamment dans la région de Tchernihiv, près de la frontière avec la Biélorussie et la Russie.

Un travail de déminage périlleux

Sur ce vaste terrain, l’unité de déminage dirigée par Yevhen opère. Les démineurs avancent lentement, bravant les intempéries pour rendre la terre habitable le plus rapidement possible. Dans cette zone agricole, proche de la ville de Tchernihiv, théâtre de violents affrontements pendant plus d’un mois, le travail est minutieux. Des accidents se sont déjà produits, comme celui d’un fermier blessé après avoir roulé sur un engin explosif avec son tracteur.

La difficulté de quantifier les explosifs

Le déminage de cette région est crucial en raison de la proximité d’un petit village de préfabriqués, abritant 159 déplacés, dont Valentina. La peur règne parmi les habitants, conscients des dangers qui les entourent. Même après le départ de l’armée russe, la menace persiste, laissant derrière elle un territoire truffé d’engins explosifs à neutraliser. Il faudra des années aux Ukrainiens pour venir à bout de ce fléau laissé par la guerre.

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Source de l’article : Francetvinfo

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