Lundi, le président de l’Ukraine s’est montré ouvert à la possibilité d’engager des pourparlers avec la Russie. Il a exprimé sa volonté d’inclure la Russie lors d’un prochain sommet consacré à ce sujet.
Le gouvernement russe reste sceptique quant à la sincérité des déclarations de Kiev. En effet, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a récemment ouvert la porte à des pourparlers avec la Russie, ce qui a suscité une réaction prudente de la part du Kremlin. Zelensky s’est dit favorable à la participation de Moscou à un prochain sommet pour la paix, après celui qui s’est tenu en Suisse mi-juin où la Russie avait été exclue.
Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a exprimé des doutes quant à la véritable nature de ce sommet pour la paix, soulignant qu’il était nécessaire de clarifier les intentions de Zelensky. Ce dernier a annoncé son intention de présenter un plan pour une paix juste en novembre, marquant ainsi une nouvelle approche après l’échec des pourparlers au printemps 2022.
Concernant les enjeux autour de la présidentielle américaine, Zelensky n’a pas évoqué l’arrêt des hostilités, mais a mis en avant trois sujets importants : la sécurité énergétique de l’Ukraine, la libre navigation en mer Noire et les échanges de prisonniers. De son côté, le Kremlin a conditionné tout dialogue de paix à l’abandon par l’Ukraine des régions revendiquées par la Russie et à la rupture de son alliance avec l’Occident.
L’issue de l’élection présidentielle aux États-Unis en novembre pourrait également influencer le conflit en Ukraine. En effet, le candidat républicain Donald Trump, connu pour ses positions favorables à Vladimir Poutine par le passé, a promis de mettre fin à la guerre en Ukraine en quelques semaines en cas de victoire. Cette perspective inquiète certains observateurs qui craignent une réduction de l’aide américaine, cruciale pour l’Ukraine.
Source de l’article : Francetvinfo